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mardi, 14 octobre 2014

bunkai

 

Bunkai …

Essayons de mieux comprendre le sens profond de cet exercice, qui demeure encore mal connu de nombreux pratiquants et instructeurs. C’est pourtant à mon sens l’essence du karaté.

Cette notion de bunkai n’existait pas vraiment lors de l’apparition du karaté chez nous. . Au cours des années passées, petit à petit, des experts ont introduit cet élément dans l’enseignement. Mais il y a eu une déperdition par rapport aux origines.D’abord, balayons les idées fausses … il n’existe pas un bunkai unique pour un kata donné. Soyons francs. Certains instructeurs, par manque de connaissances, enseignent les katas sans bunkai. D’autres n’enseignent qu’une seule application par technique. Enfin les instructeurs dignes de ce nom enseignent de multiples applications pour une même technique. Suivant le niveau de travail du karatéka, une même technique pourra être ressentie de façon différente.

Pour mieux s’imprégner de cet exercice de bunkai, il faut d’abord s’atteler à travailler nos katas de multiples façons. Il y a bien sûre l’exécution traditionnelle, et puis il y a les autres formes d’entraînement. Ces formes d’entraînement ont un grand intérêt pour le pratiquant. Le kata est un outil. En karaté traditionnel, il joue un rôle fondamental. D’abord pour le travail qu’on effectue sur soi-même, ensuite pour la compréhension des techniques appliquées en combat réel.
La façon de respirer, le contrôle du corps, les déplacements … A partir de l’enchaînement de base, il existe des méthodes plus poussées destinées à travailler la coordination corps-esprit, et notamment le jeu des hémisphères cérébraux .

On peut travailler en ippon kumite, assaut conventionnel sur un pas, avec une attaque latérale ou arrière d’après le kata. Souvent dans les katas, il faut changer le pied de pivot par rapport à la forme exécutée dans le vide pour pouvoir appliquer le mouvement. Je prend un exemple : le premier mouvement du kata Heian Shodan.Si sur une attaque latérale (mae geri dans les côtes), on applique le schéma du kata, on aboutit à un blocage en force, ce qui n’est jamais évident, et pas toujours la bonne solution. Par contre, si on pivote sur le pied gauche du côté de l’attaque, et qu’on sort de l’axe en déplaçant son pied droit à 45°, on absorbe le mae geri.

On peut aussi travailler le bunkai de façon linéaire. On exécute toute la dynamique, toute la logique d’enchaînement des techniques du kata avec un partenaire unique, en ligne. L’axe ne compte pas, on en vient à l’essence des techniques. Cela ressemble à un jyu-kumite, mais conventionnel. A l’origine, le jyu-kumite n’a pas de restriction, d’interdit comme on en trouve en compétition.Donc le bunkai à cette sauce constitue un peu le chaînon manquant entre un kumite libre qui serait trop proche de la bagarre de rue, et la stricte application du kata en kihon de base.Les blocages de base qu’on trouve dans de nombreux katas s’effectuent en avançant. Or parfois ils ne prennent tout leur sens qu’en reculant (blocage par absorption). De même, les attaques effectuées en reculant deviennent des contres, les armements des blocages deviennent des attaques. Les changements de direction deviennent des projections. On pourrait aussi parler des diverses clés, saisies, etc … Les combinaisons sont riches et la recherche de l’efficacité est toujours le fil conducteur. Dans le travail réel du bunkai il n’y a pas de place pour le « show ». Lors de certaines compétitions ou démonstrations, j’ai souvent vu des bunkai qui ne sont pas applicables dans la réalité d’un combat. Cela n’a aucun sens.

Je termine par un point important à mes yeux, que ce soit dans l’exécution du kata ou dans la pratique du bunkai : la respiration. Il y a l’aspect énergétique. On le trouve partout. Il y a le côté énergie mécanique. Un mouvement bien synchronisé va produire une énergie extrêmement puissante et dévastatrice.Mais sans la respiration, difficile d’atteindre cela. On peut apprendre à la contrôler.L’exécution d’un kata ne devrait pas se terminer par un essoufflement comme c’est bien souvent le cas. Idem pour les combinaisons avec partenaire pour développer le bunkai.Les principes de bases sont les mêmes que dans le kihon : inspirer sur la phase d’appel d’un mouvement, la phase de départ, expirer sur l’extension de ce mouvement.Il existe environ cinq méthodes de respiration utilisées dans les katas et appliquées aussi en bunkai :

  • inspiration et expiration longues

  • inspiration et expiration courtes

  • inspiration courte et expiration longue

  • inspiration longue et expiration courte

  • la combinaison de ces méthodes

Les katas ont été conçus de façon à équilibrer corps et esprit.
Le travail du bunkai contribue avec le temps à découvrir sans cesse de nouvelles voies. Il n’y a pas de fin.



 

samedi, 20 novembre 2010

Karatégi blanc

                                               Le karatégi blanc

Pourquoi tous les éléves et le professeur sont-ils en karatégi blanc dans le dojo?c'est exactement le même  symbole que le salut.

Dans le dojo,tout le monde est sur le même pied d'égalité,tant sur le plan social que sur le plan de la pensée.Le blanc c'est le symbole de la puretée de l'esprit. Seul le karaté-Do vit au sein du groupe et non l'individualité de chacun.lorsque l'on pratique des techniques deux par deux,il faut toujours saluer son partenaire car sans lui vous ne pouvez progresser, de même lorsqu'on affronte un adversaire on le salue humblement,sans lui on ne peux savoir la vérité sur sa propre progression.

souvenons nous de Miyamoto MUSHASHI ,ce grand samouraï précurseur de la technique aux deux sabres, défia tous les grands de son époque.pour lui l'important était la voie du sabre et non la querelle des écoles.

Pour nous karatékas,l'important est la voie du karaté et toutes les écoles ont à transmette leur art.

Nous devont recevoir humblement toutes les techniques,mais avant tout, formons notre corps et notre esprit d'abord dans la base,il sera plus facile ensuite de comprendre et de vivre d'autres sensations de chaque style.

 A. B ...

 

dimanche, 07 novembre 2010

Philosophie

LE DOJOx.pdf